WORK

Paris - 2016

SACHA MORZY AKA SURA HAARP WORK

I had an hour to kill, so I decided to work, because I heard it's lots of fun...

Joke aside :

Between the first labor bill in France at the time bound to rip off the workers if their rights,
and talks about universal salary on the other hand, the question of work
(and more so alienating work) versus human activity was floating around
and brought up existential and philosophical thoughts on our way of living.

Questions about waiting, the quest for an improbable action, a change in society
were bouncing back with my themes and works.

In an attempt of creating the ultimate supidest clever idea with the most basic tools
I went on shopping, and worked for and hour and half, unpaid of course
as this kind of work is not yet understood legally or sociologically as work,
or a human activity not valued.

To question the very ideas of work, human activity and their acceptance within society
through the most simple, absurde, fun, ironic way possible, in the constant quest of archiving reality.

It was necessary to recreate the equivalent of this common feeling, of an extraordinary expectation.
It had become important to transfigure not this waiting, but this nothingness that caresses the wait, this moment that does not come and will never come, and more so, still the ridiculous idea of a tiny probability of an extraordinary.

As Paul Valéry said, "poetic creation is the creation of expectation".
Recreating a deliberately absurd situation, more than a situation of waiting, create a situation of failure.

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J'avais une heure à tuer, alors j'ai décidé de bosser, on m'avais dis que c'était fun...

Blague à pars :

Entre la première loi travail qui menaçait les droits des salariés, et de l'autre côté la venue de réflexions sur le salaire et revenu universel, la question du travail (et surtout celle du travail aliénant) en rapport à la question d'activité humaine dans son ensemble flottait dans l'air et ramenaient des questionnement existentiels et philosophique sur notre conception de la vie en société.

Dans la tentative de trouver une réflexion pleine de questionnements et de l'adresser de la manière la plus idiote possible et avec les outils les plus simples, je partis au supermarché du coin m'approvisionner, et travailler durant une heure et demi, non payé évidemment,
replaçant la problématique du point de vue de la société sur ce type d'activité humaine
et de travail non considéré.

Les questionnements sur l’attente, la quête d’une action improbable, d'un changement dans la société reflétaient les problématiques soulevés par mes thématiques et travaux.

Questionner le travail, l'activité humaine et leur acceptation dans la société de la manière la plus
simple, absurde, drôle, ironique possible, dans cette quête constante d'archivage du réel.

Il fallait recréer l’équivalent de ce ressenti commun, d’une attente extraordinaire, il était devenu important de transfigurer non pas cette attente, mais ce rien qui caresse l’attente, ce moment qui ne vient pas et ne viendra jamais, et plus encore l’idée ridicule d’une probabilité infime d’un extraordinaire.

Comme le disait Paul Valéry, «La création poétique, c’est la création de l’attente».
Recréer une situation volontairement absurde, plus qu’une situation d’attente, créer une situation d’echec.

Music by CRASH NORMAL - Bad way to get fun

©Sacha Morzy

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