VACUITY CROWN

3D sculpture

VACUITY CROWN
3D sculpture
2015

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Starting from a disturbing contemporary postulate about our relationship to the most vital element to our survival and that of the rest of the planet, the « Vacuity Crown" presents itself as abruptly and innocently as the subject is.

In a world where climate change will double the problem of our relationship to water, both flooded by rising water due to ice melting, as well as the aridity that will live half of the population resulting in the rarefaction of this vital and original commodity, vector of our genesis as well as of our finitude: This piece plays as a reflection of a time to come, as suspended in weightlessness; before drinking the cup.

Work of ecological questions but also metaphysical, the object itself, oversized, full and smooth entity, and finally as compact in its burst, this giant drop of water would break the space time just as we break our relationship to the world and to ourselves. Mental projection of a Parallel Universe as much as of another Existent, origin of the biological existent, here becoming a spatio-temporal accident, metaphor of our reflection, sublimated, hollowed out.

Taken at the moment of contact with another matter, another Universe, at the moment when it takes the form so familiar and iconic of the "crown", a fluid frozen in a solid state, it sends us back to our own weight, to our own perception of present, both continuous and stopped. Forcing the expansion of our perception of reality confined to what surrounds us daily, to this infinite of the infinitely small and the infinitely large.

It is interesting to note that one of the innovations in terms of water use was as ingenious as it was aberrant. The jet of water, commanded in a unreasonable and extravagant way by Louix XVI, pushed the engineers to find a technical revolution in a sterile environment to such a project, hence his idiocy so peculiar to the grandiloquence of a monarch, thus bringing us back doubly to this idea of ​​crown, by the monarch and as a fall and enlargement of a drop that would come from such an object.

Because if the issues facing us are different, the same absurd decisions are made by other forms of oligarchies that we know have delayed against all reason, scientific advances for at least three decades. It is also noted that this monarchical invention subsequently led to a philosophical shift when Pascal, the scientific facts in hand, finally deconstructed the myth of a nature abolishing emptiness.

From this philosophical and metaphysical point of view, this crazy invention pushed humanity to the search for emptiness, the limits of forms and matter, constraints and training to discover emptiness.

This notion is to be compared with the discovery of a world where the emptiness reigns, from our bodies to our relationship with the world, in gaping and fleeing till death do us part.

This crown is therefore the sacrament of ridicule, mockery in the face of death, the smallness of our species in the infinity of the universe, a warning as well as a hope.

Emptiness, ethymologically, empty space, absence: the crown in its theatrical form conceals the emptiness contained within and which will push the matter to the borders of its fall.

It is also a direct metaphor of ourselves, a drop, is an insignificant amount of liquid, set on a monumental scale, it carries at the same time our aspiration of greatness, as much as ego, it bring us back to earth, by its gigantism, on our scale, terrestrial, small, facing the incommensurable grandeur of the Universe, or Multi-verses, as the various contemporary conceptions of astrophysics suggest.

It joins the peculiar notions to our understanding of the Universe, derived from the Latin Universus, "turned from one single impulse towards ..." and "unity" taken in the wake of this giant drop, echoing the sprawling spirals of galaxies, and their cosmic dances, our earthly dances in the great universal game.

Engaged, metaphysical as well as poetic reflexions. Somewhere between emptiness and poetry to ponder today, Cesare Pavese said: "Poetry begins when an idiot says of the sea," it looks like oil ". "

The drop as « a being », as a lunar and metaphysical object, as suspended in a fall.

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Partant d’un postulat contemporain inquiétant sur notre rapport à l’élément le plus vitale à notre survie et à celle du reste de la planète, la « Couronne de Vacuité » se présente de manière aussi abrupte et anodine que l’est le sujet.

Dans un monde où le changement climatique dédoublera la problématique de notre rapport à l’eau, à la fois inondé par la montée des eau due à la fonte des glaces, autant qu’à l’aridité que vivra la moitié de la population entrainant une raréfaction de cette denrée vitale et originelle, vecteur de notre genèse autant que de notre finitude : l’Oeuvre joue comme réflexion d’un temps à venir, comme suspendu en apesanteur ; avant de boire la tasse.

Oeuvre de questionnements écologiques mais aussi métaphysiques, l’objet lui même, sur dimensionné, entité pleine et lisse, et finalement aussi compacte dans son éclatement, cette goutte d’eau géante viendrait rompre l’espace temps tout comme nous rompons notre raport au monde et à nous même. Projection mental d’un Univers parrallèle autant que d’un autre Existant, origine de l’existant biologique, devenu ici accident spatio temporelle, métaphore de notre réflexion, sublimé, évidé .

Prise au moment du contact avec une autre matière, un autre Univers, au moment ou elle prend cette forme si familière et iconique de la «couronne», liquide figé à létat solide, elle nous renvoit à notre propre pesanteur, à notre propre perception du présent, à la fois continue et arrêté. Forçant l’expension de notre perception du réel cantonné à ce qui nous entour quotidiennement, vers cet infini de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.

Il est intéressant de noté qu’une des innovations en terme d’utilisation de l’eau, fut aussi ingénieuse qu’aberrante. Le jet d’eau, commandé de manière démusuré par Louix XVI poussera les ingénieurs à trouver une révolution technique dans un milieu stérile à tel projet, d’où son idiotie si propre à la grandiloquence d’un monarque, nous ramenant donc ainsi doublement à cette idée de couronne, par le monarque et comme chute et agrandissement d’une goutte qui proviendrait d’un tel objet.

Car si les problématiques qui nous font face sont différentes, les mêmes décisions absurdes sont prises par d’autres formes d’oligarchies dont on sait qu’elles ont retardés contre toute raison, les avancées scientifiques pendant au moins trois décennies.

Il est à noté également que cette invention monarchique entraina par la suite un boulversement philosophique lorsque Pascal, les faits scientifiques en main, pu déconstruire enfin le mythe d’une nature aborrant le vide.

Dès lors sur le plan philosophique autant que métaphysique, cette folle invention poussa l’humanité à la recherche du vide, aux limites des formes, et de la matière, contraintes et entrainés à découvrir le vide.

Cette notion est à mettre en parallèle avec la découverte d’un monde ou règne le vide, de nos corps à notre rapport au monde, dans la béance et la fuite.

Cette couronne est donc le sacrement du ridicule, de la moquerie face à la mort, de la petitesse de notre espèce dans l’infinité de l’univers, d’un avertissement autant que d’un espoir. Vacuité, ethymologiquement, espace vide, absence : la couronne dans sa frome théatrale cache le vide qui est en elle et qui poussera la matière aux abords dans sa chute.

Il s’agit là également d’une métaphore direct de nous même, une goutte, est une quantité insignifiante de liquide, mis à échelle monumentale, elle porte à la fois notre aspiration de grandeur, autant que d’ego, elle nous remets par là même, par son gigantisme, à notre échelle, terrestre, petite, face à l’incommensurable grandeur de l’Univers, ou des Multi-vers, comme le laissent à penser les différentes conception contemporaine de l’astrophysique.
Elle rejoints les notions propre à notre compréhension de l’Univers, dérivé du latin Universus, «tourné d’un seul élan vers...» et «unité» pris dans le sillon de cette goutte géante, écho des spirales tentaculaires des galaxies, et de leurs danses cosmiques, de nos danses terrestres dans le grand jeu universel.

Questionement engagé, métaphysique autant que poétique. Quelque pars entre la vacuité et la poésie à méditer aujourd’hui, Cesare Pavese disait : « La poésie commence lorsqu’un idiot dit de la mer, « on dirait de l’huile ». »

La goutte comme «être», comme objet lunaire, et métaphysique, en chute suspendu.

©Sacha Morzy

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